Vous hésitez à vous lancer dans une formation sur l’intelligence artificielle ? Vous vous demandez si c’est fait pour vous, ou comment cela peut s’intégrer à votre quotidien pro ? Cette FAQ a été pensée pour vous éclairer, lever les doutes et vous aider à faire un choix en toute confiance.
L’intelligence artificielle générative suscite de nombreuses questions : qu’est-ce que c’est exactement, en quoi diffère-t-elle des approches traditionnelles de l’IA, à quoi peut-elle servir, et quels sont les outils disponibles aujourd’hui ? Cette section apporte des réponses simples et claires pour mieux appréhender les concepts essentiels et poser des bases solides avant d’explorer des usages plus concrets.
L’IA générative est une technologie capable de créer du texte, des images, de l’audio ou dela vidéo à partir d’une simple consigne (prompt). Elle s’appuie sur des modèles entraînés surde vastes ensembles de données pour produire un contenu original ou inspiré de ce qu’ellea appris.
L’IA « traditionnelle » analyse, classe ou prédit à partir de données existantes (ex. : détecterun spam). L’IA générative, elle, crée du contenu (texte, image, code, vidéo) à partir d’uneconsigne. En résumé : décision vs création.
Elle peut accélérer la rédaction, la création d’images ou de vidéos, l’analyse dedocuments… Elle permet aussi d’uniformiser les formats, réduire les délais de production etlibérer du temps pour des tâches à plus forte valeur ajoutée.
● Texte : modèles de langage (LLM) comme ChatGPT
● Image : modèles de diffusion comme Midjourney ou Stable Diffusion.
● Audio : synthèse vocale (TTS) ou génération musicale.
● Vidéo : IA de création et d’édition vidéo.
L’IA générative repose sur des modèles statistiques et probabilistes :
● LLM : prédisent, mot par mot, la suite la plus probable d’une phrase en fonction du contexte.
● Modèles de diffusion : transforment progressivement un « bruit » aléatoire en image, vidéo ou son, guidés par votre description.
Comme il s’agit de calculs probabilistes, la qualité de votre demande (prompt) influe directement sur la pertinence des résultats. Un prompt clair et bien structuré donne de bien meilleurs résultats qu’une demande vague. Se former au prompt engineering est donc essentiel pour exploiter pleinement l’IA.
Pas toujours. Elle peut inventer des faits (« hallucinations »). Pour fiabiliser vos résultats : demandez toujours les sources, vérifiez les informations et conservez un contrôle humain sur les décisions finales.
Vérifiez :
● Exactitude : les faits sont-ils corrects ?
● Couverture : tous les points importants sont-ils abordés ?
● Sources : peuvent-elles être vérifiées ?
Testez l’IA sur vos propres cas d’usage pour mesurer sa pertinence.
ChatGPT, Gemini, Copilot, Mistral AI, Midjourney, Stable Diffusion… Avant de choisir : comparez coût, langues disponibles, sécurité, facilité d’intégration et niveau de personnalisation.
Oui, il existe une version gratuite avec des fonctions limitées. Pour plus de performances(accès à des modèles plus puissants, outils supplémentaires), un abonnement payant est nécessaire.
● ChatGPT : développé par OpenAI, largement intégré dans de nombreux outils.
● Gemini : développé par Google, mieux intégré à Google Workspace.
Le choix dépend de vos usages, de votre environnement technique et de vos préférences.
Fournissez :
● Votre audience cible
● Le ton souhaité
● Un plan clair
● Des sources fiables
● Itérez en donnant des retours précis et demandez une vérification factuelle avant diffusion.
Utilisez des services freemium (ex. : Bing Image Creator) ou des modèles open source. Avant toute diffusion commerciale, vérifiez la licence d’utilisation et les droits associés.
Décrivez la tâche, les contraintes et les tests attendus. Relisez systématiquement le code, exécutez vos tests et utilisez des outils d’analyse de sécurité pour détecter les failles.
Importez le fichier, précisez la longueur du résumé et les sections clés à inclure. Vérifiez lespassages sensibles et demandez, si possible, les numéros de page des citations.
Préparez un script, un storyboard et des prompts détaillés. Choisissez le format et la résolution selon le canal de diffusion et respectez les droits d’utilisation des éléments intégrés.
Création de variantes d’annonces, briefs créatifs, scripts vidéo, séquences email, pages de vente. Mesurez l’impact via des tests A/B avant un déploiement large.
Entraînez l’assistant avec votre base de connaissances interne. Gardez toujours une supervision humaine, activez la journalisation des échanges et définissez un protocole d’escalade.
Support client, ventes, juridique, finance, formation. Commencez par automatiser les tâches répétitives et chronophages avec un fort retour sur investissement.
Spécifiez :
● Le rôle que doit jouer l’IA
● Le contexte
● L’objectif
● Les contraintes et le format de sortie
Ajoutez des exemples et des critères de qualité pour obtenir un résultat précis.
● Fournir des contre-exemples
● Fixer des contraintes de sortie claires
● Demander d’abord un plan, puis le contenu détaillé
● Inclure les sources attendues
Utilisez un RAG (Retrieval-Augmented Generation) :
● Indexation des documents
● Recherche sémantique
● Citations de sources
● Respectez les droits d’accès internes et chiffrez les données.
Démarrez par un POC (Proof of Concept) pour évaluer les bénéfices et les risques. Ensuite,industrialisez avec une gouvernance claire, des indicateurs de performance et des auditsréguliers.
Définissez :
● Les usages autorisés
● Les données interdites
● Les responsabilités
● Les procédures de contrôle et de sanctions
● Mettez à jour régulièrement ce document.
Proposez des modules courts et concrets, basés sur des cas réels. Formez à la vérification des informations et à la remontée des problèmes.
Comparez :
● Coût total
● Sécurité
● Réversibilité (capacité à changer de solution)
● Support technique
● Testez via un pilote avant un engagement long terme.
● RAG : ajoute du contexte sans réentraîner le modèle (économique, rapide)
● Fine-tuning : spécialise un modèle mais nécessite des données propres et un coût plus élevé
● Modèle spécialisé : formé sur un domaine précis, efficace mais moins flexible.
Oui, si vous maîtrisez l’infrastructure et la sécurité. Prévoyez un plan de mises à jour, une traçabilité des traitements et des audits réguliers.
Rédaction d’emails, réponses aux clients, génération de documents, création de rapports. Commencez petit, mesurez les gains et sécurisez les données.
Assistants internes, aide à la rédaction, réponses aux citoyens. Supervision humaine et traçabilité obligatoires.
Oui, grâce à des réponses contextualisées et vérifiables. Il faut prévoir une redirection vers un agent et un suivi de satisfaction.
Pas toujours. Elle peut inventer des faits (« hallucinations »). Pour fiabiliser vos résultats : demandez toujours les sources, vérifiez les informations et conservez un contrôle humain sur les décisions finales.
Cela dépend du service utilisé et de sa politique de confidentialité.
● Historique conservé : vos prompts peuvent être stockés et parfois utilisés pour améliorer le modèle.
● Anonymisation : suppression des éléments permettant d’identifier directement une personne.
● Pseudonymisation : remplacement des identifiants par des codes, mais possibilité de ré-identifier avec d’autres données.
Bonnes pratiques :
1. N’envoyez pas de données personnelles ou sensibles.
2. Utilisez des exemples fictifs ou anonymisés.
3. Choisissez un fournisseur qui garantit l’absence d’usage des données pour l’entraînement si c’est important pour vous.
Aucune donnée personnelle, confidentielle ou stratégique. Utilisez des exemples fictifs ou anonymisés et appliquez votre politique interne de gestion des données.
Identifiants, données médicales, informations financières, secrets d’entreprise. Protégez-les par minimisation des données, chiffrement et contrôle strict des accès.
Oui, uniquement si vous avez une base légale et les consentements nécessaires. Anonymisez les données, contrôlez les accès et conservez des journaux d’utilisation.
Souvent oui, par défaut. Désactivez l’historique si possible ou choisissez une offre garantissant qu’aucune donnée n’est conservée.
Supprimez tout identifiant direct (nom, adresse…). Remplacez les données sensibles par des pseudonymes et testez la résistance à la ré-identification.
● Hallucinations
● Biais dans les données
● Fuites d’informations
● Détournements malveillants
Mitigez-les avec des garde-fous, audits réguliers et supervision humaine.
Filtrez les entrées/sorties, limitez les permissions, isolez les outils et vérifiez les instructions reçues par l’IA.
C’est une attaque qui détourne l’IA de ses consignes initiales. Protégez-vous en séparant les rôles, nettoyant les entrées et bloquant les commandes sensibles.
Mettez en place :
● Red teaming : simulations d’attaques
● Tests d’abus : vérifier les comportements hors cadre
● Surveillance continue : alertes et journaux d’événements
● Corrigez rapidement les failles et répétez les tests à intervalles réguliers.
Oui, mais uniquement avec un contrôle strict :
● Relecture humaine du code
● Tests automatisés (unitaires, intégration)
● Analyses de sécurité (SAST, DAST)
● Intégration dans un pipeline CI/CD avec gestion sécurisée des secrets.
● Vérifiez l’origine et les métadonnées
● Utilisez des outils de détection dédiés
● Signalez rapidement aux plateformes concernées
● Conservez des preuves (captures, URLs) pour d’éventuelles actions légales.
Risques : désinformation, fraude, cyberattaques, influence illégale.
Actions : renforcer la veille, authentifier les contenus, coopérer avec les autorités et appliquer les obligations légales.
Oui, si :
● Il existe une base légale pour le traitement
● Les utilisateurs sont informés clairement
● Les mesures de sécurité et minimisation des données sont respectées
Pour des traitements à risque, réalisez une AIPD (Analyse d’Impact sur la Protection des Données).
Oui. Les obligations varient selon le niveau de risque (minimal, limité, élevé, interdit). Préparez une documentation complète, des mécanismes de transparence et un plan de gestion des incidents.
● Informer clairement l’utilisateur quand un contenu est produit par IA
● Étiqueter ces contenus
● Expliquer les limites et citer les sources
● Prévoir un recours à un humain si nécessaire.
Application progressive par étapes. Anticipez les obligations pour éviter de devoir tout déployer dans l’urgence à l’approche des échéances.
Interdits : manipulation psychologique, surveillance biométrique en temps réel sans base légale, scoring social. Exigences renforcées pour les systèmes à haut risque (ex. : santé, éducation). Transparence minimale pour les assistants conversationnels.
Il est interdit de produire ou diffuser des contenus diffamatoires, haineux ou contrefaits. Mettez en place des outils de modération et un processus de retrait rapide.
Utilisez les portails officiels (ex. : Pharos). Joignez l’URL, des captures d’écran, le contexte et tout élément permettant d’identifier le contenu.
Oui, sous conditions strictes : validation clinique, supervision médicale et sécurité renforcée des données de santé. Un chiffrement fort et des accès limités sont indispensables.
Cela dépend des données d’entraînement et de l’usage. Vérifiez les licences, les droits voisins et les conditions des plateformes avant diffusion.
Oui, si la licence le permet. Conservez la preuve de génération et les conditions d’utilisation au moment de la création.
Le TDM (Text and Data Mining) bénéficie d’exceptions légales, mais les ayants droit peuvent faire un opt-out. Les modèles doivent fournir des informations sur leurs données d’entraînement.
Oui, si la licence le permet. Citez la source et évitez toute ré-identification de personnes.
Définir les usages autorisés, les règles de citation et d’évaluation. Protéger les données des étudiants et former les enseignants.
Mettre en place :
● Politiques claires
● Consentements parentaux si nécessaire
● Contrôle d’accès
● Sensibiliser aux biais et à la vérification des informations.
● Abonnements
● API
● Infrastructure
● Sécurité
● Formation
● Supervision humaine
● Évaluez le coût total de possession, pas seulement l’abonnement.
Consultez les grilles tarifaires officielles. Comparez par utilisateur, par volume d’usage et selon les options administratives disponibles.
Pas toujours : la licence peut être gratuite, mais l’exploitation (hébergement, optimisation, maintenance) a un coût. Il faut aussi disposer de compétences internes.
Elle transforme plus qu’elle ne supprime : certaines tâches disparaissent, d’autres apparaissent. Accompagnez les reconversions et favorisez la montée en compétences.
Dépendances technologiques, coûts de sortie élevés. Favorisez les standards ouverts, laportabilité des données et des clauses contractuelles protectrices.
En s’appuyant sur les orientations nationales et européennes. Les entreprises doivent aligner leur gouvernance interne sur ces lignes directrices.
Appels à projets, subventions, formations aidées. Renseignez-vous auprès des organismes nationaux et régionaux.
Entraînement et utilisation consomment énergie et ressources matérielles. Mesurez l’empreinte carbone et optimisez la charge et le matériel.
Oui :
● Utiliser des modèles plus compacts
● Cibler les prompts
● Mutualiser les ressources
● Suivre les indicateurs d’impact.
L’entraînement est énergivore, l’usage (inférence) peut être optimisé. Programmez les tâches et privilégiez les centres de données bas carbone.
C’est une approche qui vise à réduire la consommation de ressources. Elle repose sur la réduction, la réutilisation et la mesure continue de l’impact.
Une adoption rapide, mais un encadrement réglementaire renforcé. Les usages devront être utiles, traçables et responsables pour être pérennes.